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La Renommée

 

LES  COUPLES

 

                   La fabrication des couples est un exercice long et fastidieux. Je connais des amis qui arrivent à 2 à faire 3 couples dans la journée. Pour ma part, du dessinage du couple, au découpage des pièces, collages et ponçage, il me faut (je ne fais pas que cela) une dizaine d'heures. Je sais, je ne suis pas un rapide. Il faut compter aussi des petites choses comme le nettoyage du rouleau de ponçage qui s'encrasse avec la colle, surtout si les grains sont trop fins. Je fais ce nettoyage dehors à l'acétone. En fait je fais un couple par semaine.  

 

                   Une fois le couple fait, il faut façonner l'entaille dans la contre-quille et l'ajuster à l'entaille pratiquée dans le couple.  En fait je fais l'entaille une fois varangue et demi-varangue collées entre-elles. Je termine le couple après.

 

                   Sachant que les couples sur la renommée sont au nombre de 58 et que je suis loin d’y travailler tous les jours, entre mon boulot, la maison et celle de mon fils, j'espère avoir fini les couples fin juin 2010, et c'est pas sûr.  

 

                   Il y a plusieurs méthodes pour faire les couples. Certaines sont plus rapides mais consomment plus de bois. Pour ma part je choisis la méthode classique, que j’adapte avec l’utilisation de ma boîte à lumière. 

 

                   Comme je l’ai déjà précisé, pour la Renommée, il y a l’inconvénient que les couples ne sont représentés que par moitiés. Il va donc falloir dessiner tous les couples. En outre, il manque sur certains dessins la coupure d'une alonge à l'autre, ce n'est pas un problème, mais il ne faut pas l'oublier.

 

                   Dans l’onglet outillage, sous menu « table à lumière » j’explique comment reconstituer un couple avec cet appareil. Je rappelle que les photocopieuses déforment le dessin. La plupart de celles que je connais marquent une augmentation de 2,5 mm dans le sens de la largeur. Par chance mon scanner ne déforme pas, mais uniquement si je copie directement. Si je mémorise, c’est fini.

 

                  Comme pour l’ensemble quille, étrave, étambot où j’avais choisi l’arrière du brion comme point fixe pour toute la construction, pour les couples j’ai pris comme point fixe l’encoche du couple qui viendra se mettre dans l’encoche faite sur la contre-quille.

 

                    Soit on fait le couple complet, et l'entaille après sur la contre-quille, soit on ajuste et on colle la 1/2 varangue sur la varangue et on fait tout de suite l'encoche sur la contre-quille, puis une fois les pièces ajustées, on termine le couple. Il s'agit simplement d'une variante dans l'ordre d'exécution.

                    

                   Les photos proviennent indifféremment des couples 30, 26 ou 22

 

                  Donc dans le re-dessinage du couple j’ai attaché une attention particulière au profil des encoches sur les varangues et demi-varangues. En outre, chaque couple est prolongé de 2 cm.

 

                 Une fois le couple dessiné, j’ai fait trois copies :

 

-       La première  ira sur la table à lumière

-        La deuxième  que je passe au surligneur rouge pour la découpe de la varangue et de ses alonges.

-         La troisième  que je passe au surligneur jaune pour la découpe de la demi-varangue et de ses alonges. 

 

 

                                       R23 - Les copies en couleur

 

                   Une fois les morceaux bien identifiés on procède au découpage des gabarits papiers

 

 

                                     R24 - Les gabarits papiers

 

                   On place les morceaux sur un adhésif double face.

 

 

                            R25 - gabarits collés sur papier collant double face

 

                   Une fois les morceaux à nouveau découpés, on les place sur les planchettes en essayant d’utiliser le moins de bois possible. Ici mes planchettes ne font que 3,5 cm de large et c’est un peu court. Je perds plus de poirier que je voudrais. Des planchettes de 4 ou 5 cm eut été plus économe, tant pis. Sur la photo on peut voir sur les deux alonges rouge de gauche qu'elles sont trop longues et devraient chacune être faites en deux morceaux.  

 

 

                        R26 - gabarits papier collés sur les planchettes poirier

 

                    Je découpe les morceaux rouges en laissant 1 ou 1,5 mm de gras. Pour me faciliter la suite, je découpe les morceaux jaunes avec très légèrement  plus de gras que les rouges.

 

                   Je commence par découper le contour de la varangue ainsi que l’encoche. La découpe de cette dernière se fait avec la scie sauteuse en taillant des lamelles que l’on fait sauter, tout avec la scie. On régularise à la lime.    

 

 

                                           R27 - Découpe de la varangue

 

                   L’encoche doit être travaillée avec soin. C’est elle qui va me servir de point de repère pour tout le couple. J’ai fait un gabarit de la taille de l’encoche qui sera faite sur la contre-quille.  Pour que ce soit bien il ne faut pas qu’il y ait de jeu entre ces deux pièces, et que la symétrie soit parfaite.

 

                   Le contour inférieur de la varangue doit être ajusté maintenant, pour pouvoir utiliser la méthode de la boite à lumière.

 

                   Les extrémités gauche et droite sont ajustées

 

 

                                           R28 - ajustage de l'encoche

 

                   Même chose pour la demi-varangue, encoche et contour inférieur faits. Sur la demi-varangue il y a deux encoches. Ne pas oublier celle du dessus qui recevra la carlingue. Sur la photo les jonctions avec les alonges ne sont pas encore ajustées.

 

 

                                     R29 - Les encoches de la demi-varangue

 

                      Maintenant nous allons utiliser à nouveau la boite à lumière. Elle peut-être allumée ou éteinte, c’est à la convenance de chacun. Personnellement, dans ce cas,  je la laisse éteinte.

 

                      Je place le 3ème plan sur les vitres. Je le fixe avec  du scotch, au dessus, je place une feuille transparente rigide (épaisseur 0,9 mm) que je fixe également avec du scotch. Cette feuille va me permettre d’une part de faire aisément glisser les pièces sur le plan, d’autre part de faire les collages sans attacher le plan. Le décollage d’un plastique se fait aisément.

 

                   Je place également 2 cales buttoirs symétriquement. Ainsi je n’ai plus à m’occuper du positionnement en hauteur du couple mais uniquement de vérifier qu’il est bien placé en symétrie. Mon repère étant l’encoche, je place ma pige dans l’encoche et ponce ce qui est nécessaire.

 

                   Le système des barres explique qu’il faut, au moins à l’endroit où elles touchent la varangue, que le profil soit exact.

 

                  Suivant les profils, utilisation de la ponceuse à bande ou de la ponceuse à cylindre. Je vérifie très souvent que la bande de ponçage ou le rouleau sont bien perpendiculaires a leur plateau.

 

                   L’intérieur du couple ne sera  ajusté que lorsque celui-ci sera terminé.

 

 

                                      R30 - Ajustage de la varangue

 

                  Je décolle le papier et son adhésif, et je colle la demi-varangue sur la varangue. La pige me sert pour la symétrie.

 

 

                           R31 - Collage de la demi-varangue sur la varangue

 

                   Pour les autres pièces, il suffit d’ajuster les bouts pour qu’ils soient parfaitement jointifs. La photo suivante montre le collage de la 1ère alonge de varangue.

 

                   Comme vous pouvez le constater le couple est positionner pour la profondeur sur les barres en inox. La symétrie est vérifiée en permanence par la pigne qui doit être au milieu de la quille sur le plan.

 

                   Comme les collages se font directement sur la boite à lumière, c’est à dire une plaque de verre, normalement il ne doit pas y avoir de problème pour que les couples soient bien plats.

 

 

                    R32 - Collage de la demi-varangue sur la varangue

 

                   Les opérations suivantes consistent à enlever le papier rouge, d’ajuster le bout de l’alonge jaune ( le genou) à la demi-varangue.

 

                   Comme j’ai laissé légèrement plus de gras sur les pièces jaune que sur les rouges, c’est facile. Les rouges, sont légèrement plus larges que le plan, les jaunes légèrement plus larges que les rouges, on rattrape un peu de temps perdu.

 

                   Chaque pièce montée doit faire l’objet d’un pressage à l’étau.

 

 

                      R33 - Pressage des pièces pour le collage

 

                     On continue en plaçant le genou jaune de l’autre côté, puis à chaque bout les alonges de revers rouges sur lesquelles viennent se coller les 2ème et 3ème alonge jaunes. 

 

                    Une fois le couple entièrement monté. On ponce l’extérieur, puis l’intérieur. Voici terminé l’opération. Si les encoches sont faites sur les couples, elles ne sont pas encore faites sur la contre-quille. Dans ce cas elles seront faites plus tard.

 

                  Pour l’instant j’ai décidé de faire 4 couples de levés au centre de la frégate pour avoir une idée du volume. J'intercallerait les couples intermédiaires aussitôt après. Il est nécessaire de faire rapidement les couples intermédiaire pour pouvoir juger de la continuité des profiles.

 

                   Les couples que je viens de faire n’ont pas de biais car ils sont au maître couple. Les autres, surtout vers l’avant vont nécessiter au façonnage, un début de dégrossissage des biais.  

 

 

                  R34 - Couples 30 et 26 posés mais non installés

 

                   Une fois le couple terminé il y a l’encoche sur la contre-quille à façonner. Dans l’exemple suivant j’ai ajusté cette encoche après avoir collé varangue et ½ varangue.

 

                   Dans la photo qui suit, je vérifie le passage de la quille dans la varangue et ½ varangue du couple n° 29 avec un gabarit.

 

 

                R35 - vérification de l'encoche de la quille

 

                  Maintenant je vérifie le passage de l’encoche qui sera faite sur la contre-quille. Celle-ci est moins large que celle pratiquée dans la quille.

 

 

               R36 - vérification de l'encoche de la contre-quille

 

                   Dans la photo suivante, nous avons le couple 30 en place, la varangue et ½ varangue du couple 29, et l’encoche sur la contre-quille qui recevra ce couple 29. Il reste dans ce cas à terminer ce couple 29.  Sur le couple 30 on peut voir l’encoche supérieure pratiquée dans la ½ varangue  

 

    

 

                            R37 - l'encoche sur la contre-quille

 

                   Bon ben……….y’en a  58 à faire + l’estain et le boisage arrière, que du plaisir !

 

                   J'ai amélioré le positionnement des couples sur la boite à lumière par un meilleur maintient, comme le montre les photos suivantes.

 

 

                          R38 - Positionnement des butés

 

                  La barre transversale fixe plus solidement les butées.

 

         R39- détail du positionnement des butés, boite éteinte

 

                  On peut voir que l’encoche de quilles est également bloquée. Ainsi le couple ne peut plus avoir qu’une seule position, et on peut l’enlever et le remettre autant de fois que nécessaire.

 

 

      

      R40 - détail du positionnement des butés, boite allumée

       

                  Après quelques déboires dans le dessin des couples, et une amélioration de la méthode, j’ai été obligé de jeter 12 couples (et perdu un trimestre).  Vu le temps dont je dispose, je n’aurai pas fini les couples avant la mi-2010. Peu importe ...on avance

 

                  Les couples sur les photos ne sont pas fixés, l'espace entre-eux n'est donc pas encore régulier.

   

                  Au 25 juin 2009,  j’en suis là :

               

 

                       R41 - 15 couples en place - au 25 juin 2009 - 1

 

                      R42 - 15 couples en place - au 25 juin 2009 - 2

 

 

                  Presque un an d’interruption suite à de très graves problèmes de santé familiaux !!

 

                 J’ai terminé les 56 couples sur les 58. Ils sont serrés les un contre les autres sans maille bien sûr pour qu’ils se déforment le moins possible.

 

 

R43 – Les 56 premiers couples - 1

 

 

R44 – Les 56 premiers couples – 2

                   La quille est prête à recevoir les couples.  

 

 

             R45 – La quille

                  Il me faut coller tous les couples préparés en commençant par le maître couple qui doit être perpendiculaire en abscisses et en ordonnées.

 

 

                    R46 – Mise en place du maître couple

 

 

                                   R47 – ça prend forme

 

                  Les derniers couples de l’arrière n° 54, 55 et 56 n’ont pas d’encoche. Un bon cure-dent servira de cheville.

 

 

                  R48 - Fixation des couples de l'arrière

 

                  Avant de mettre les derniers couples je prépare la mise en place du massif arrière et du couple 57 en effet il me faut de la place pour les installer.

Les couples 57 et suivant sont un peu particuliers et s’appuient sur un massif. Je fais donc le massif avant de faire le couple 57.

 

                  Dans un premier temps je mets en place le morceau qui est sur le contre-étambot et qui rattrape la verticale.

 

                  Dans un deuxième temps je mets en place le système de positionnement du massif et du couple 57. Les deux équerres sont fixées de telle manière que le couple 57 et le massif se mettent en place dans l’espace entre le morceau précédent et les équerres.

 

 

        R49 - rattrapage de vertical et préparation du massif

 

                  Sur la photo R50 j’ai fait le massif, le couple 57 jusqu’au haut du massif puis la moitié du couple à partir du massif.

 

 

                          R50 – Massif et demi-couple 57.

                  Il ne me reste plus qu’à mettre en forme le massif pour qu’il s’adapte à l’espace laissé entre les équerres et le morceau de remplissage précédent.

J’ai ajouté une planchette et reculé les équerres d’autant pour une meilleure tenue.

 

 

                    R51 - mise en place du massif et demi-couple 57

 

 

                  J’ai placé ensuite tous les couples du 1 au 56 compris.

 

                  A partir de là, j’ai laissé l’arrière pour m’attaquer aux alonges d’écubier.

                          LES ALLONGES D’ECUBIER 

 

 

                  Je ne vais pas expliquer leurs fabrications car je vous renvoi à l'inventeur, Eric L'EMAILLET, médaille d'or au championnat du monde avec la Renommée, qui nous fait une excellente démonstration.

 

                  Il en explique la confection sur son site :

 

               http://maquettes-marine.pagesperso-orange.fr/details/allonges.html

 

                  J’ai suivi sa technique ce qui nous fait faire des allonges d’écubier sans trop de problèmes.

 

                  Si pour la face externe il n’y a pas plusieurs solutions à Gabarit et limes,

                  en revanche pour la mise en quartier d’orange, j’ai utilisé 2 méthodes.

 

                  Pour les allonges bâbords j’ai tout fait à la main et à l’huile de coude.

 

                  Pour les allonges tribord j’ai utilisé une fraiseuse.

 

                  Honnêtement je n’ai pas gagné de temps avec la 2ème car il m’a fallu fabriquer l’appareil. Ce que j’ai gagné d’un côté je l’ai perdu de l’autre. Mais j’ai préféré perdre du temps à fabriquer l’appareil plutôt que de poncer à la main.

                  Donc voici ma mise en pratique de la solution d’Eric Lemaillet.

 

 

 

                                         1ère méthode : tout à la main.

 

                  Sur la planchette j’ai dessiné le profil de l’allonge qui touche l’étrave,  et j’ai fabriqué les gabarits aux différentes lignes d'eau. J’ai également tracé les droites qui correspondent aux lignes de fuite du tracé du bas. 

 

 

                     R52 - La planche de travail et les gabarits.

 

                  Sur la photo suivante un vieux réglet me sert de charnière, et pour poncer, à l’aide d’un double-face j’ai collé du papier de verre sur une spatule à plâtre et sur une taloche à ciment. On peut voir la première allonge collée au double face.

 

 

 

                     R53 - planche de confection des allonges d'écubiers

 

                  Maintenant c’est l’huile de coude

 

 

                     R54 - mise en quartier d'orange de l'allonge "a"

 

                  En prenant les gabarits de chaque ligne d’eau j’ai mi l’allonge au bon profil. Cela se fait à la lime et au papier de verre. On peut voir sur la photo R55 que l’allonge « a » n’a pas encore son profile extérieur mais a été poncée pour recevoir l’allonge « b ».

 

 

                       R55 - Profil à ligne d'eau n° 10

 

                  Ensuite j’ai collé l’allonge suivante, fait le profil extérieur puis le surfaçage pour l’allonge suivante et ainsi de suite.

 

                  Pour plus de sécurité, j’ai fait un autre gabarit pour avoir l’assurance que l’allonge « g » ai bien le bon profil sur le couple n° 1.

 

 

              R56 - vérification du profil définitif de l'allonge « g »

 

                        2ème méthode : une partie mécanique

 

                  Pour cette deuxième méthode, la technique est la même pour le profil extérieur, lime papier de verre et gabarit et huile de coude. En revanche j’ai automatisé le surfaçage entre les allonges.

 

                  Le principe est assez simple. J’ai joint par une charnière à piano la planchette précédente à une planchette de base qui est fixée à la table croisée d’une fraiseuse. Le tout parfaitement rigide.

 

                  Il suffit ensuite, avec un rapporteur de relever sur le plan les différents angles à respecter, de faire des gabarits de ces angles, et de fixer les planchettes suivant le bon angle.

 

                  Sur la photo qui suit, on peut voir le gabarit en carton bleu qui m’a permis de donner le bon angle à la planche de travail

 

 

                               R57 - vue arrière du dispositif

 

 

                            R58 - vue avant du dispositif

 

                  Et voilà mes allonges. Celles de bâbord ont été réalisées avec la première méthode, celles de tribord avec la deuxième méthode. Il n’y a pas de différence.

 

                  La ligne au crayon sur les allonges est la ligne d'eau n° 10.

 

 

                             R59 - les allonges sans le massif

 

                  Pour le massif j’ai collé un morceau de poirier de la taille approprié et j’ai façonné cette pièce sur place. Sur la photo le massif tribord est fini, pour celui de bâbord, le morceau de poirier est collé. Il ne reste plus qu’à le mettre en forme.

 

 

                           R60 - fabrication des massifs

 

                  Voilà mes allonges terminées. La ligne au crayon représente la ligne d’eau n° 10. Elle va m’aider à la mise en place des allonges sur le couple n° 1.

 

 

                                  R61 - les allonges terminées.

 

                  Les allonges tribord sont collées, celles de bâbord vont rejoindre leurs places.

 

 

                         R62 - mise en place des allonges

 

                  Encore un grand merci à Eric L'emaillet pour sa méthode.

 

                  Que chacun adapte selon ses besoins !

 

 

                        R63 - situation au 12 décembre 2010

 

                  Maintenant il me faut reprendre et faire les derniers couples arrières.

 

                 Avant de mettre ceux-ci il me faut mettre en place les barres d’écusson. Le gros problème, c’est la symétrie. Exceptionnellement pour les pièces qui vont suivre, je vais garder le plan collé pour visualiser les traits de jonction.

 

                Pour que la barre d’écusson supérieur soit vraiment horizontale, j’ai placé des mèches de même diamètre qui lui conserve le même espace par rapport à la ligne d’eau n° 10 représenté par la planche supérieure du chantier.

 

 

                         R64 - mise en place barre d'écusson.

 

                Pour l’estain, je conserve également le plan. Je laisse plus de gras que pour les couples qui ont été presque ajustés à la construction. J’ai respecté les alonges, comme pour les couples.

 

 

                                R65 - mise en place de l’estain.

 

                  J’ai vu que la pratique était de poncer l’intérieur, de fixer  les serre-bauquières pour rigidifier l’ensemble.

 

                  Comme je ne suis pas sûr de moi, d’une part sur l’alignement des couples que j’ai façonné au plus juste, et d’autre part du raccord entre le colti et les allonges d’écubiers, à ce stade je peux refaire.

 

                  J’ai donc opté pour le ponçage et la mise en forme extérieure tribord. Celle qui est sensée être ouverte ultérieurement.

 

                 Pour ce faire, il me fallait une coque rigide.

 

                Mes couples étant plus hauts de 2 cm environ que le plan, j’ai placé des morceaux de bois dans la maille de leur partie haute. Ainsi tous les couples son collés entre eux. Comme la maille a la même largeur que les éléments du couple, j’avais gardé les chutes en prévision de cette opération.

 

                En outre pour le ponçage j’ai installé deux lisses en plastique, intérieures / extérieures, de chaque côté.

 

                Comme je me suis fait plaisir au début en faisant l’éperon, je le protège par deux planchettes (vous reconnaîtrez l’ancien profil de la chaloupe).

 

                Et en route pour l’huile de coude, l’extérieur étant probablement plus simple à poncer que l’intérieur. A chaque jour sa peine !

 

 

                         R66 - ensemble tribord  avec lisse plastique.

 

                Une fois les lisses plastiques et les planchettes protégeant l’éperon, retirées voici le côté tribord poncé. Le colti devra être ajusté dans les hauts plus tard.

 

 

                                 R67 - Vue tribord avant.

 

 

                Sur la photo qui suit, on peut voir la lisse intérieure du côté bâbord.

 

                En outre les couples situés juste avant l’estain n’est pas fait. Comme il doit se poser sur l’estain, j’attends que tout soit poncé, intérieur, extérieur pour le façonner.

 

                La lisse d’hourdi sera faite avec l’arcasse. Je pense que l’ouverture à l’arrière devrait me faciliter le ponçage intérieur. On peut rêver !

 

 

                                     R68 - vue tribord arrière

 

 

                Débutant en arsenal, mais exigeant, j’ai pris mon temps pour avoir  des liaisons de charpente avec le moins d’espaces possibles.

 

 

 

                                           R69 - Vue latéral tribord

 

                Sur la photo qui suit, on peut voir le boisage arrière, il manque un couple. De plus, la râblure n’est pas encore faite jusqu'à l’avant. Ce sera fait plus tard.

 

 

                                  R70 - Vue générale tribord arrière

 

                Une vue en détail du boisage arrière.

 

 

                                      R71 - détail du massif arrière.

 

                Sur la photo suivante on peut voir le boisage arrière ainsi que la râblure.

 

 

              R72 - détail massif arrière 2.

 

                 A ce stade les barres d'arcasse ne sont pas du tout ajustées à l'estain. J'attent d'avoir fait le côté babord pour traiter cette partie dans son ensemble pour mieux maîtriser la symétrie. Il y a tout le gras sur les barres d'arcasse et bien du gras sur la partie arrière de l'estain pour cette opération.

 

                Il en va de même à l'avant pour le colti où il reste du gras pour les mêmes raisons de symétrie, j'ajusterai bâbord et tribord avant ensemble

 

                Nous sommes le 18 février 2011 et je vais attaquer le ponçage de la coque bâbord extérieure.

 

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