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  • VIII - Les préceintes

                              Si les préceintes sont plus délicates à faire que la lisse d’hourdi, on peut penser qu’un très léger décalage se verra moins. Ce ne sera pas le cas si vous observez votre chaloupe de l’avant ou de l’arrière.  Bien sûr il faut avoir la même éxigence que pour la lisse d’hourdi (pas satisfaità on refait !). L’avantage que cela se verra moins, au début est un inconvénient, pour être sûr que les préceintes soient bien posées il va donc falloir multiplier les vérifications, chez moi on dit « porter bretelles et ceinture »

                       Pour les préceintes, il y a deux choses :

                          - leurs positionnements

                          - leurs réalisations

          Nous allons commencer par établir leurs positionnements sur l’étrave et les alonges.

                     Dans un premier temps nous allons inscrire sur la contre-forme le numéro des couples pour ne pas avoir à les compter à chaque fois.

                     Il y a plusieurs méthodes pour déterminer la position de ces préceintes

        Soit vous utilisez la planche n° 1. Sur celle-ci vous avez tout le tracé de la préceinte tribord. Dans ce cas il vous faudra, à mon sens, faire un petit montage  pour reporter les mesures. Il vous est possible de redessiner la contre-forme sur la planche 1.

         Soit vous utilisez différentes planches, et les dimensions pourront être reportées directement.

       Personnellement, j’ai choisi cette dernière solution. J’ai pour principe que plus une solution est simple et fiable, plus elle doit retenir notre attention. Pour vérifier après, on peut choisir une autre méthode. Il arrive que des solutions simples ne nous sautent pas aux yeux, donc prenez le temps de réfléchir.

       Pour ceux qui ont pu faire leur contre-forme du premier coup, rigoureusement comme l’indique la monographie et en respectant le plan, ils pourront simplement reporter les mesures du dessin de la contre-forme (plan central de la planche 2) sur la contre-forme.

       Malheureusement pour moi, comme je vous l’ai expliqué précédemment, j’avais trop poncé les extrémités, j’ai donc rajouté du bois et descendu le profil. Donc, le volume de ma carène empiète sur les planchettes en CTP de 10 mm, et je ne peux plus suivre cette méthode. Pour ceux qui désirent l’utiliser, je vous invite à faire les vérifications nécessaires.

       J’ai opté pour reporter la distance directe, de dessous la quille au-dessous de la préceinte. C’est à dire, passer outre le volume de la contre-forme et de la charpente. Par cette méthode nous n’avons pas tous les points, mais suffisamment pour le tracer de la préceinte.

                   Je vous rappelle que nous avons déjà le point arrière de chaque préceinte, puisque celles-ci doivent correspondre exactement aux extrémités de la lisse d’hourdi.


                   Pour le point de départ, au niveau de l’étrave nous allons prendre la planche n° 1.

 38- prise de la hauteur de la préceinte au niveau de l’étrave

                             plan G. Delacroix

                    39 - préceinte au niveau de l’étrave


                    Il faut artificiellement prolonger la quille en plaçant un petit tasseau rigoureusement droit et bien plaqué sur le dessous de la quille (ce qui n’est pas le cas sur la photo n° 41, une main pour le compas, une pour l’appareil photo et une …..pince  pour le tasseau. Dans la réalité, une main tient le compas et l’autre le petit tasseau.)

       Pour la mesure au niveau du maître-couple nous prendrons le dessin supérieur en coupe de la planche 1 

Pour les autres mesures, nous prendrons les coupes de la planche 4. Elles nous donnent la distance dessous de quille à dessous de préceinte pour les couples 5 avant, 4 arrière et 5 arrière.

                 Cette mesure nous permet de ne pas être importuné par la masse de la contre-forme et de la charpente.

         40- prise de la hauteur de la préceinte au niveau du maître couple

                                           plan G. Delacroix

41 – report de la hauteur de la préceinte au niveau du maître-couple    

                   L’utilisation du tasseau permet de fixer le compas sur le dessous de l’étrave. Il suffit de marquer la mesure prise par un petit trou sur l’alonge.

Nous reproduirons la même opération avec la planche n° 4 pour les reports au niveau des couples 5AV, 4 AR, et 5 AR. Cette opération est réalisée à tribord et à bâbord.

                        Une fois ces 6 points déterminés (étrave, 5 AV, MC, 4 AR, 5 AR et lisse d’hourdi) il suffit de prendre une baguette très souple et de rejoindre ces points. Vous trouverez chez tout vendeur de modélisme ce genre de petite baguette de 0,5 mm d’épaisseur et 1 mètre de longueur. Prenez en plusieurs, car d’une part elles resserviront, et d’autre part, elles sont très fragiles et cassent facilement. 

                Donc, vous plantez dans la contre-forme des punaises, et vous appuyez cette baguette sur celles-ci. Votre baguette doit joindre harmonieusement les 6 points.

                                   42 – la baguette, appuyée sur les punaises, nous donne le tracé de la préceinte bâbord

                        Il suffit avec un crayon de marquer, en suivant la baguette, chaque alonge du niveau de cette préceinte.

                     Pour la réalisation, vous avez remarqué que la préceinte, non seulement s’arrondit, surtout au niveau de l’étrave, mais présente une courbe dans le sens vertical, et pour finir, elle vrille comme une hélice. De plus, il faut en faire deux qui doivent être parfaitement semblables, symétriques, géométriquement, et à l’œil. Les baguettes choisies devant supporter des torsions dans tous les sens doivent être sans défaut, et surtout sans nœud.

                                                 il y a plusieurs méthodes :

                     La première :

                Il s’agit de celle indiquée dans la monographie. Elle consiste à relever le profil vertical des préceintes, de reporter ces profiles sur une planchette, et de les découper. Cette méthode doit être utilisée si votre bois est trop cassant.

       Pour ma part, j’ai préféré mouiller à l’eau et tenter de déformer la baguette longitudinalement sans la casser. J’ai commencé par :

                La deuxième méthode :

<!--[                                - Comme pour la première méthode, il faut relever, sur un papier, le profile des préceintes (photo n° 43)

<!--[                                - Placer cette feuille sur une planche (photo n° 44)

<!--[                               - Avec une aiguille, marquer le profil, ainsi que l’emplacement des couples

<!--[                               - Plantez des clous sur le long du trait

                Mouillez longuement des baguettes

                                                        43 – relevé du profil sur la contre-forme

                                                     44– report de ce profil sur une planche


                Pour mouiller de longues baguettes, utilisez une gaine électrique rigide bien fermée à sa partie inférieure. Pour ma part, afin qu’elle ne se renverse pas, je l’ai fixée au mur avec un collier de plomberie (photo n° 45).

45 – tube électrique pour baigner les baguettes

                                                             46 – mise en forme des baguettes de poirier

                    Doucement, obligez ces baguettes à prendre forme en continuant de les mouiller avec un pinceau. En mettant une baguette de chaque côté, on peut faire les deux préceintes en même temps.

                                 Des punaises les maintiendront plaquées contre la planche

                En fait, cette méthode ne me satisfait pas  car les pointes du centre ont laissé des marques sur les baguettes. Pour améliorer cette méthode, il faudrait découper une planche qui servirait de guide au lieu des clous, ou mettre une petite baguette souple entre les clous et la baguette,  et ainsi ne pas laisser de trace.

                 Mais puisque les baguettes ont résisté à la torsion dans ce sens, j’ai donc décidé de pratiquer : ….

                         une troisième méthode :

                  Comme pour les précédentes, on indique le passage de la préceinte comme sur la photo n° 42. On marque cependant par un trait de crayon le départ de la préceinte au niveau de l’étrave et les alonges 5 AV, MC, 4 AR, et 5AR d’un trait de stylo. Avec la lisse d’hourdi se seront nos 6 points de passage.

                 Lors de cette troisième méthode, qui est celle que j’ai retenue, nous allons faire supporter à nos baguettes les trois torsions en même temps :

    -                                       - dans le sens longitudinal

                                            - dans le sens de la largeur

                                      - et la vriller comme une hélice

     Pour ce faire, nous allons fabriquer des brides, qui maintiendront en place les préceintes. Cela nous permettra d’ajuster la préceinte à notre convenance et de la mettre en forme. En laissant les baguettes en place pendant un certain temps, sans être collées, elles prendront la forme, car une pièce ne doit pas, dans la mesure du possible être fixée en force, elle doit avoir été mise en forme avant.

     A ce stade il faut que l’étrave soit bien maintenue. J’avais comme il est indiqué dans la monographie, prolongé la contre-étrave et percé un trou. Mais, à force de faire et défaire, ce petit bout de bois a cassé. J’ai donc coincé l’étrave entre 2 petits morceaux de bois (photo n° 47 )

      Il va donc falloir bien la mouiller en la laissant un moment dans le tube. Je préfère l’eau à l’alcool, car ce dernier s’évapore trop vite, et l’eau restant plus longtemps dans la baguette, cela permet un travail plus long avec un même trempage.

     Nous commencerons par l’étrave, première chose, nous allons courber la première partie par le même principe que pour les alonges (voir photo n° 9)

     La préceinte ne débute pas en angle droit sur l’étrave, ni dans sa largeur, ni dans sa profondeur, il va donc falloir lui donner un angle sur la largeur et un autre dans sa profondeur. Vous arriverez à cela par tâtonnement en deux ou trois fois.

     Il est temps de fixer cette partie de la préceinte par la première bride.

 

                                                          47– préceintes et 1ère bride

                    Nous allons fabriquer ainsi 7 brides pour chaque  côté. Pour info elles sont taillées dans des chutes de baguettes de poirier de 6 mm x 2 mm d’épaisseur et fixées par des vis de 2.5 x 16.

                       On va positionner les préceintes sans les coller. On va ainsi les laisser une bonne nuit prendre leurs formes. En outre à ce stade les moulures ne sont pas faites. Je n’ai pas voulu les faire auparavant, car le système des brides risquait d’écraser ces moulures.

                       Préparez les 5 autres brides, et mouillez avec un pinceau copieusement la préceinte avec de l’eau. Si à l’étrave il fallait la présenter sèche et déjà mise en forme par chauffage, car vous risquiez de décoller l’alonge d’étrave, en revanche maintenant il n’y a plus de point de colle, donc on mouille abondamment.

                            - nous allons continuer de plaquer la baguette doucement et placer la 2ème bride devant le 6ème couple avant. Vérifiez qu’en positionnant  la préceinte à cette 2ème bride, la préceinte n’a pas bougé de l’étrave, qu’elle est bien toujours appliquée à celle-ci et au bon endroit.  Si cela a bougé à on fait les corrections.

               - On plie doucement et on place la 3ème bride devant le 5ème couple avant

               - 4ème bride derrière le 2ème couple avant

               - toujours en mouillant copieusement on force la baguette elle passe au trait du maître couple, on  continu et on met la 5ème bride derrière le 1er couple arrière.

                - 6ème bride devant le 4ème couple arrière

              - 7ème bride juste devant le tableau. La baguette doit correspondre exactement aux extrémités de la lisse d’hourdi. Cette baguette se prolonge, on la coupe à 1 cm de l’arrière pour l’instant.

                 Voici quelques photos de la construction :

48 – 6ème et 7ème bride bâbord

                                              49 – arrivées des préceintes aux extrémités de la lisse d’hourdi


                Sur la photo 49, on aperçoit les deux 7ème brides

                L’avantage de cette méthode, c’est qu’elle va nous permettre de reprendre calmement le positionnement de chaque préceinte, et en desserrant légèrement les brides de faire les corrections nécessaires. Nous allons notamment vérifier que :

                               - les préceintes soient bien touchantes, bien positionnées sur l’étrave et bien symétriques à l’œil.

                               - les préceintes passent rigoureusement bien aux marques faites au stylo bille sur les couples 5 AV, MC, 4 AR, 5 AR et parfaitement concordantes aux extrémités de la lisse d’hourdi.

                Nous allons vérifier à nouveau nos points, et contrôler que nous sommes symétrique partout en plaçant le compas pointe sèche au milieu de la quille pour une pointe et de chaque côté sur le dessous de la préceinteAttention de ne pas marquer la quille avec la pointe du compas.  

        50 - vérification de la bonne position des préceintes et de leurs rigoureuses symétries

                Au moment du collage, la pièce fabriquée doit être déjà formée et ne plus forcer. Souvenez-vous de la structure photo n° 22 qui tenait toute seule.

                            51– la préceinte bâbord démontée après séchage.

                   Si sur la photo 51 on voit la courbure vers l’étrave on ne se rend pas compte des autres courbes qui existent cependant.

                             Nous allons maintenant moulurer les préceintes. Pour cela nous allons utiliser un outil que nous allons fabriquer :      un tarabiscot.

                           Un tarabiscot est la moulure en négatif confectionnée dans une vieille lame de scie à métaux. Le principe est de passer ensuite ce tarabiscot sur la baguette de bois, et au fur et à mesure des passages vous verrez la moulure apparaître. On doit fabriquer autant de tarabiscots qu’il y a de moulures différentes. Si une baguette à plusieurs moulures sur la même baguette : soit on fait toutes les moulures à la suite, ce que j’ai fait, soit vous pouvez faire plusieurs tarabiscots.

                                                          52 – le tarabiscot terminé

                         Sur la photo n° 52 vous avez au crayon en grand le profil en négatif de la moulure. La préceinte faisant 5,5 mm de large la tranchée fera 5,5 mm. Les côtés de cette tranchée seront arrondis pour ne pas user les côtés de la préceinte. Seul le fond de la tranchée devra être actif. 

                        Attention, pour la fabrication du tarabiscot la lame de scie doit impérativement être maintenue dans un étau, et la scie bien perpendiculaire au tarabiscot.  La petite perceuse dont je vous ai parlé au début avec une fraise scie me semble indispensable.

                                              53 – fabrication du tarabiscot

                   Une fois le tarabiscot fabriqué, il suffit de passer celui-ci sur la baguette. Il faut toutefois respecter quelques principes :

                     Tout d’abord, ne tenez pas le tarabiscot comme sur la photo (il me manque la main qui tient l'appareil photo), c’est juste pour vous montrer la position de celui-ci. Le mieux est de fixer la baguette et de tenir le tarabiscot de chaque côté.

                    Ne pas forcer de trop, user doucement la baguette en veillant à ce que votre outil soit toujours perpendiculaire à la baguette. Un léger changement d’angle latéral change le profil. Un changement dans l'inclinaison de l'outil change la profondeur des moulures. Il faut donc être régulier !

                En voyant la photo vous comprenez que le tarabiscot doit présenter une gorge dans laquelle la baguette doit entrer complètement, et cela pour ne pas bouger en largeur, et d’autre part que les côtés doivent être arrondis pour le pas user la baguette au mauvais endroit. 

                                                      54 – position du tarabiscot

                C’est là que vous comprenez que la baguette qui doit recevoir le tarabiscot doit être exempte de gros défauts. Vous constaterez qu’il faut aller dans le sens du bois, surtout au début. De toute façon il y a des endroits qui se mettront en forme facilement, d’autres où le tarabiscot va brouter, c’est inévitable. Dans ce cas, faire attention de maintenir l’angle. Avec une lime aiguille supprimer les aspérités en respectant la moulure en cours et recommencez doucement.

                Pour ma part je fais souvent la finition avec une lime aiguille, cela égalise les défauts. Là aussi, il faut y aller doucement.

                Sachez qu’en mettant la baguette en forme, la baguette s’est très légèrement déformée et que dans les courbes elle s’est un peu élargie, le tarabiscot va légèrement bloquer, pas de problème, on passe doucement les premières fois ou on passe un léger coup de lime et après c’est bon.

                Une fois que vous êtes satisfait, il vous reste à coller les préceintes. Vous remettez les brides sans trop serrer pour ne pas déformer les moulures. En principe, il n’y aura pas de problème, car la préceinte est déjà pro formée, et les brides sont en bois, donc un léger serrage.

                Le positionnement des  préceintes est essentiel. Soyez exigeant. Une fois celle-ci bien sèches, vous retirez les brides, et vous refaite toutes les vérifications, tant géométriques avec le compas qu’à l’œil. Les préceintes doivent bien filer et être parfaitement symétriques.

                Je n’ai pas été satisfait de mon travail. Aussi j’ai décollé la préceinte bâbord, pour la refaire C'est bien la colle blanche, on mouille et .........

                                                  55 – décollage de la préceinte

                                                  56 – nettoyage des alonges

                   Il ne faut pas hésiter.

                 J’ai une méthode psychologique, car comme tout le monde je n’aime pas refaire.

                Si je suis convaincu qu’il faut refaire, pas de problème.

               Parfois, j’ai un doute, alors je laisse la maquette jusqu’au lendemain. Pendant ce temps, je fais autre chose, ou une autre partie indépendante de la maquette, et je repense qu’il va falloir refaire, je bougonne, mais l’idée fait son chemin. Lorsque j’en parle à mon épouse, elle me dit à chaque fois que je le regretterais plus tard et que je ne suis pas aux pièces, elle a raison (pour ça au moins :-) !).

      Le soir même, ou le lendemain matin, je me lève tôt et je décolle. Décidément, c’est bien pour cela la colle blanche.

     Le nettoyage des alonges et de la préceinte ne présente pas de problème, car à ce niveau il n’y a pas d’autre collage et on peut, avec un pinceau y mettre l’eau nécessaire  (sauf au niveau de l’étrave). Là, il faut être délicat. De toute façon il faut être patient, en mouillant les pièces doivent se séparer toutes seules, on ne doit pas forcer, ni arracher.

    Si la préceinte tribord me semble très bien, il me faut maintenant refaire celle de bâbord.

    Les brides vont nous permettre de retrouver la position exacte de cette préceinte. En fait, il va falloir qu’elle soit parfaitement symétrique à celle de tribord qui est correcte.

   Cela va être assez simple. On place la préceinte dans les brides non serrées. Et pour tous les couples, on reporte avec le compas pointe sèche la mesure tribord, à bâbord.

   Ensuite, il suffit de faire reprendre le tracé que vous venez de faire et d’appliquer la préceinte bâbord sur celui-ci. Si elle est devenue un peu récalcitrante, on la mouille avec un pinceau.

                                57 – report symétrique à bâbord des mesures de la préceinte tribord.

           En fait, c’est ce que j’avais fait la première fois.

           On constate qu'au moment de la photo 57, la préceinte bâbord ne colle pas bien à l'étrave.

          Le problème, c’est qu’il faut tout redémonter et l’opération qui va suivre doit être précise et rapide.

                    En effet, il va falloir mettre 33 points de colle, mettre en place la préceinte rapidement et remettre toutes les brides pour le collage. Ajoutez au fait que certains points de repérage seront recouverts par un petit point de débordement de colle, attention, il faut veiller à ce que la préceinte soit bien appliquée contre l’étrave.

          58 – mise en place de petits taquets qui vont nous servir de guide pour la pose

                 Certains utilisent la cyanolithe. Je préfère  continuer à la colle blanche. Pour pouvoir faire une installation rapide et fiable, je vais utiliser des petits taquets qui vont maintenir la préceinte au bon endroit. En fait, vous faites tous les ajustements dont vous avez besoin. Une fois que la préceinte est au bon endroit, que vous avez terminé vos vérifications (photo n° 58) vous placez les petits taquets tenus par des petits clous.

                Ensuite vous démontez les brides, vous retirez la préceinte, vous mettez les 33 points de colle. Vous replacez la préceinte entre les taquets. Il ne reste plus qu’à remettre les brides. Par cette méthode, la préceinte est exactement à l’endroit que vous avez choisi.

             59 – La préceinte est enlevée, les points de colle mis et les brides sont démontées

                Comme vous pouvez le constater, la préceinte ne peut se mettre en place qu’entre les taquets. Il faudra veiller à ce qu’elle colle bien à l’étrave. Ensuite, on replace les brides qui sont préalablement numérotées. Ne pas trop les serrer pour ne pas abîmer la moulure.
 
 
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VIII - Les préceintes
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