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LA BOITE A LUMIERE Le principe est simple, il s’agit d’une caisse contenant des néons, fermée dans sa partie supérieure par une ou deux vitres. Plus besoin de papiers calques, un simple papier quelconque fait l’affaire.
En y apportant quelques perfections on peut l’utiliser de différentes manières.
Tout d’abord j’ai choisi les dimensions de telle manière qu’elle me serve pour des modèles plus important comme le Bonhomme Richard. C’est ainsi que les dimensions intérieures sont de largeur 26,5 cm, longueur 32,5 cm. Elle est fabriquée en médium (MDF) comme je désirais qu’elle soit transportable je lui ai adjoint un petit tiroir qui contient tous les ustensiles.
En fait le perfectionnement vient de ce que le tour supérieur de la caisse est constitué d’une barre de laiton percée tous les 2 cm de 4mm de diamètre. Ces trous sont taraudés. Cela permet d’y fixer différents outils.
La boite elle-même :
O1 - La boite à lumière prête à l'emploi
O2 - Le tiroir de la boite à lumière
O3 - La boite à lumière prête au transport
O4 - La boite à lumière dégarnie éteinte
O5 - Boite à lumière dégarnie allumée Donc quelques exemple d’usages.
Le simple décalque.
Les photocopieurs font souvent des déformations dans le sens de la largeur. Sur un format A4 cela déforme le plan régulièrement de 2,5 mm d’erreur. C’est à dire qu’un couple va être respecté dans sa hauteur mais l’écartement sera de 2,5 mm supérieur au plan original. Depuis j’ai trouvé un scanner qui respecte les dimensions en copie.
J’utilise néanmoins la boite à lumière, notamment pour le suivi de la ligne d’eau n° 10 lors de la réalisation du chantier.
O6 - Utilisation en simple calque
Comme vous pouvez le voir, il s’agit d’une feuille de photocopie et si elle était mieux appliquée ce serait encore plus net.
La fabrication d’une pièce :
Lorsque l’on fabrique une pièce et que l’on en est au stade du ponçage pour ajuster celle-ci au plan, le problème est que d’une part on perd du temps à ajuster la pièce sur le plan (cette opération étant très répétitive) d’autre part, on ne place pas toujours la pièce exactement au même endroit.
Le principe consiste à scotcher le plan sur la glace et à placer des cales fixées au cadre qui imposent un ou plusieurs points.
Dans l’exemple qui suit, il s’agit de la mise en forme de l’étrave vous constatez que par les deux petites barres fixées au cadre nous avons 2 points fixes, il suffit, dans ce cas, pour retrouver l’emplacement d’amener l’étrave au point de décrochement. Il devient aisé de poncer la pièce, petit à petit en vérifiant autant de fois que nécessaire l’évolution de notre travail puisque la pièce est présentée rigoureusement de la même manière à chaque fois.
O7 – fabrication d’une pièce
Ajustement d’une pièce à une précédente :
Lorsque l’on a fait une pièce et que l’on veut y adjoindre la pièce suivante, nous avons le problème que d’une part deux mains ne suffisent pas et que d’autre part ne pouvant avoir les yeux partout, on ne place jamais les pièces de la même manière.
La solution consiste donc à fixer sur le plan la pièce déjà réalisée pour ne plus à y revenir. Il n’y a plus qu’à travailler sur la nouvelle pièce pour qu’elle s’adapte à la précédente.
Le plan est scotché sur la vitre de la table à lumière, Il faut veiller bien sur à ne pas écraser le bois.
Dans l’exemple qui suit, il s’agit d’adapter l’alonge de la contre-étrave à l’alonge d’étrave. Vous constatez que l’alonge d’étrave est fixée et on adapte la pièce suivante.
O8 – Fixation une pièce déjà façonnée – 1ère méthode
Autre exemple, il s’agit de faire l’écart de Jupiter sur le premier élément de la quille pour qu’il s’adapte au brion. Voilà un autre mode de fixation.
~ O9 – Fixation une pièce déjà façonnée – 2ème méthode
Si on préfère, on travail avec la lumière. Dans ce cas, le moindre jour entre les pièces se voit.
O10 – Fixation une pièce déjà façonnée – 2ème méthode
Reconstitution des plans de couples
Sur certaines monographies, surtout les premières, seuls les demi-couples sont tracées. C’est le cas de La Renommée. Il faut dans ce cas reconstituer les couples complets. Il y a les spécialistes de l’informatique qui font cela très bien avec autocad ou autres logiciels. Je ne suis pas un spécialiste et je n’ai pas le temps de maîtriser la bête.
Avec la boite à lumière, avec méthodes et application, je m’en sort très bien.
Je vous ai dit que j’avais trouvé un scanner qui me faisait des reproductions exactes. Je fais donc 2 copies par couple. J’ai donc deux côtés tribord dans notre cas.
Sur chaque copie je reconstitue les axes horizontaux et verticaux.
En outre, je choisis de reconstituer 2 ou 3 lignes d’eau sur lesquelles je marque le passage du couple à reconstituer. Ces marques serviront à s’assurer du bon positionnement futur. Très rapidement j'ai fait une vingtaine de lignes pour assurer le profil en mettant une feuille quadrillée en dessous de la photocopie. Cela prend 5 mn. Dans ce cas .....bretelles et ceinture!
O11 – positionnement 2 ou 3 points symétriques
On retourne cette copie que l’on fixe sur la vitre de la boite à lumière avec du scotch. Par transparence on marque les axes
O12 – Le dessin est contre la vitre
On allume la boite à lumière et l’on peut voir le dessin bâbord.
O13 – on aperçoit le côté bâbord par transparence
Il suffit de placer la deuxième copie sur la première.
O14 – les deux demi-couples
On positionne la feuille supérieure, je rappelle que celle du dessous est fixée à la vitre par le scotch. Il faut :
- que les axes correspondent. - que le profile du côté bâbord corresponde aux 2 ou 3 points que l’on a faits précédemment sur les lignes d’eau.
O15 – Ajustement des deux dessins
On remarque sur la photo suivante le détail d’un point de repère de la feuille supérieur sur une ligne d’eau qui doit correspondre au dessin de la feuille inférieure collée sur la vitre.
O16 – contrôle de positionnement
Il ne reste plus qu’à reproduire le côté bâbord par transparence.
O17 – reproduction du côté bâbord
Voilà notre couple reconstitué. Avec le scanner je peux recopier ce couple autant que nécessaire pour placer les morceaux sur une planchette de poirier à découper.
O18 – Le couple reconstitué.
La méthode que j'ai décrite est bonne mais manque de précision. En effet j'ai du refaire une douzaine de couples qui en fait n'étaient pas rigoureusement symétriques.
En fait, au lieu de ne faire qu'un point, j'ai tiré des lignes horizontales en marquant celles qui est la ligne d'eau n° 1O. Ensuite j'ai reporté toutes les distances des points sur les ligne d'eau, chacunes par deux manières - de l'axe, sur la photo ligne a reporté en a' - du bas de la quille sur la photo b reporté en b' et j'insiste, cela pour tous les points sur toutes les lignes.
En outre, je reporte soigneusement les encoches. Cela est très important, dans la mesure où tout le repérage et l'installation se font par l'encoche.
Ensuite je reprends à la photo 16, sauf qu'au lieu qu'il n'y ait qu'un point, le calque doit couvrir correctement tous les points.
O18 bis - plus de précision dans le dessin
Réalisation des couples
Pour l'utilisation de la boite à lumière dans la réalisation des couples, voir la rublique couples dans la renommée.
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